Grâce au plus grand retour en Série mondiale de l’histoire mercredi soir, les Dodgers de Los Angeles ont pu passer vendredi à célébrer au lieu de se préparer pour un match 6 sous pression contre les Yankees de New York.
Alors que l’hiver du baseball commence, voici quatre points à retenir du huitième titre des Dodgers.
1. Les Dodgers sont la meilleure organisation du baseball.
Et ce serait le cas même si les Yankees remportaient les World Series. Les Dodgers ont participé aux séries éliminatoires pendant 12 années consécutives, une période au cours de laquelle ils ont remporté 1 129 matchs de saison régulière. Le front office dirigé par l’ancien directeur général des Rays de Tampa Bay, Andrew Friedman, a bâti une équipe remarquablement profonde au-delà de ses superstars dignes d’Hollywood. .
L’alignement de 26 joueurs des Dodgers pour la Série mondiale comprend les agents libres à gros prix Freddie Freeman, Shohei Ohtani et Yoshinobu Yamamoto, qui recevront plus de 1,1 milliard de dollars par le club, ainsi que Mookie Betts, qui a signé une prolongation de 12 ans. d’une valeur de 365 millions de dollars peu de temps après que les Red Sox ont perdu la tête en 2020 et l’ont vendu à Los Angeles en échange d’un package comprenant Alex Verdugo, qui a fait le dernier des World Series.
Mais la liste des World Series comprenait également huit autres joueurs acquis via un échange, sept joueurs signés pour des contrats d’agent libre plus petits (dont Max Muncy, obtenu en tant qu’agent libre de ligue mineure en 2017 après deux saisons intermédiaires avec les Oakland Athletics), cinq joueurs repêchés par les équipe au cours des cinq premiers tours.
Les accords de juillet pour Jack Flaherty (qui a lancé 22 manches, un sommet pour l’équipe en séries éliminatoires), Michael Kopech (une MPM de 3,00 en neuf manches de mise à pied) et Tommy Edman (le MVP de la NLCS) ont également porté leurs fruits en octobre.
En d’autres termes : la chose la plus effrayante à propos de ces puissants Dodgers est qu’ils ne sont pas simplement le sous-produit d’une masse salariale sans fin.
2. Mais une dynastie peut être impossible à l’époque des séries éliminatoires élargies.
Ce n’est que le deuxième titre des Dodgers au cours des 12 dernières années, donc personne n’a besoin de leur rappeler le caractère aléatoire d’un tournoi qui se transforme en une version baseball des séries éliminatoires de la Coupe Stanley. Les Yankees de 1998 à 2000 ont été la dernière équipe à remporter au moins deux championnats consécutifs.
Alors que les Dodgers ont dominé les équipes de New York lors des deux derniers tours, leur série éliminatoire risquait de se terminer dans la NLDS pour une troisième saison consécutive lorsque les Dodgers ont pris du retard sur les Padres deux matchs contre un avec un match d’enclos des releveurs imminent dans le match 4. Le récit serait bien différent aujourd’hui si San Diego gagnait un match de plus.
“Il est difficile de remporter un championnat, quelle que soit la composition de votre équipe.” a déclaré le manager Dave Roberts après le match 5. « Il y a une raison pour laquelle il n’y a pas eu de nouveau champion depuis que les Yankees l’ont fait. Cela témoigne clairement de la difficulté – le format des séries éliminatoires, tout ça.
3. Roberts est inscrit au Temple de la renommée.
Avec la masse salariale illimitée susmentionnée créant des attentes extrêmement élevées et le rôle du personnel de Friedman dans l’élaboration de plans de jeu analytiquement conviviaux, le travail de Roberts est un travail ingrat dans lequel il est le gars le plus facile à blâmer si les choses tournent mal et la dernière personne à être créditée du succès des Dodgers.
Mais Roberts est à un titre de devenir un verrou du Temple de la renommée – chaque manager éligible au Hall avec trois championnats a mérité la consécration – et s’est avéré plus que digne de considération à Cooperstown en octobre.
Il a préservé l’enclos des releveurs des Dodgers en infligeant les deux défaites contre les Mets dans le NLCS et a démontré sa capacité à gérer à la volée lors du match décisif de la Série mondiale de mercredi soir. Lorsque Flaherty a été pourchassé après avoir enregistré seulement quatre retraits, Roberts a utilisé ses gars à fort effet de levier pour les garder en forme pour un potentiel match 6 avant d’intensifier l’urgence après que les Dodgers ont égalisé le match contre les Bad News Bears Yankees en cinquième manche.
Blake Treinen a lancé 2 2/3 de manches – sa plus longue sortie depuis 2016 – pour remporter la victoire avant que Walker Buehler, un double survivant de Tommy John qui se dirige vers l’agence libre, n’enregistre son premier arrêt dans une grande ligue avec un neuvième parfait et en fait bien plus. il est probable que Roberts rejoindra un jour Betts, Freeman et Ohtani à Cooperstown.
4. En ce qui concerne la construction de l’effectif, les Yankees pourraient apprendre une ou deux choses des Dodgers.
Tandis que Friedman construit une centrale électrique autour des grands joueurs des Dodgers. Brian Cashman a constitué une équipe de haut niveau qui s’amenuise très rapidement derrière le trio du Temple de la renommée composé d’Aaron Judge, Juan Soto et Gerrit Cole.
Les joueurs non nommés Judge ou Soto ont frappé .233 avec 138 circuits et 882 points produits cette saison. Et tandis que les Yankees ont pu facilement se qualifier pour les séries éliminatoires malgré l’absence de Cole en première mi-temps, leurs partants non-Cole ont affiché une MPM de 5,73 en séries éliminatoires, dont une marque de 11,90 dans les World Series.
Le plafond de ces équipes construites par Cashman est devenu clair pour les Yankees, qui ont remporté huit séries éliminatoires depuis 2017 – sept contre les ennemis de l’AL Central et une contre les Oakland Athletics. Ils ont été éliminés quatre fois par les futurs champions des World Series et par le vainqueur du fanion AL deux autres fois au cours de cette période. Ce plafond devient beaucoup plus court si Cashman n’est pas en mesure de signer à nouveau Soto et de prolonger Cole, qui peut se retirer des quatre dernières années de son contrat.
